Dans le cadre de la consultation de la mairie de Palaiseau pour l’aménagement de l’îlot Ferrié – paveurs de Montrouge, voici notre participation :
“Redynamiser le commerce de centre-ville avec une offre commerciale attractive, complémentaire de celle qui existe déjà ?”
Certes on peut concevoir la création d’espace commercial, mais des locaux commerciaux vides existent rue de Paris, l’offre est loin d’être saturée.
Une locomotive commerciale??? Un supermarché?
Concernant le projet de l’ilot Ferrié et des pavés de Montrouge, 400 logements doivent y être construits.
Vous n’abordez que très sommairement la question de la pollution de l’air le long des axes autoroutiers à laquelle la zone est soumise.
Je vous rappelle que le MRAe recommande de “décrire et de prendre en compte la pollution de l’air le long des axes autoroutiers”.
Sur le site de l’Ilot Ferrié – paveurs de Montrouge, une résidence pour personnes agées doit être construite. Dans le cas de la pollution atmosphérique due à la proximité des axes autoroutiers cette localisation ne semble-t-elle pas clairement inadaptée?
L’OAP prévoit un nouvel axe routier avec “L’absolue nécessité d’un parc de stationnement relais P+R de 150 places (avec concours du STIF) »
On constate que le STIF aujourd’hui n’existe plus, les documents semblent datés.
Même si l’on suppose qu’«Ile de France Mobilité» remplacera le STIF pour le financement du Parking P+R, on s’interroge et on critique le fait de la nécessité de créer un plus grand parking à cet endroit.
La nécessité absolue est de créer des circulations douces, des pistes cyclables qui sont plus en adéquation avec notre temps et nos problèmes.
Un garage à vélo gardienné, lui, est fortement demandé par les Palaisiens.
Est-il plus facile sur la commune de construire des parkings pour voiture que des stationnements et garages vélos, les financements ne devraient-ils pas être prioritaires pour les circulations douces?
Si la politique est de favoriser les circulations douces, il est plus judicieux de créer un garage vélo sécurisé et gardienné de taille appréciable plutôt que de faire du greenwashing avec un petit garage à vélo et un grand parking pour voiture???
Si on veut vraiment favoriser les circulations douces, à la place d’un parking pour 150 places de voitures, on peut créer un garage accueillant 2000 ou 3000 places de vélo.
Le gardiennage peut aussi inclure une conciergerie pour permettre aux habitants de récupérer des colis (à défaut de rendre à la poste le monopole des transports de petits colis).
Création de logements étudiants en bordure de la voie ferrée ?
Ce n’est peut-être pas rendre service aux étudiants de leur imposer le lieu le moins accueillant pour se loger, sous le prétexte que le mètre carré est le moins valorisé à cet endroit. Ce qui permettra aux investisseurs privés de tirer un bon rendement de leur investissement locatif vers les étudiants (pseudos logements sociaux).
L’affirmation de désengorgement de la gare de Palaiseau… laisse entendre que celle-ci est engorgée ???
A pieds, la gare est facile d’accès par le boulevard Bara et par la rue de Paris, nul besoin de supprimer un espace végétal en bordure de l’Avenue des Alliés pour créer une circulation supplémentaire.
De plus entre l’Avenue des Alliés et la Place de la gare un fort dénivelé accueille aujourd’hui un espace boisé, la construction de cet axe routier signifie sa destruction.
Dans l’impasse des Vhernes, un magnifique cèdre du Liban surplombe la rue, comment est-il envisagé de le préserver?
Plutôt que d’essayer de revégétaliser une ville de plus en plus minérale, préservons la végétation présente.
Peut-on l’inscrire au concours de « l’arbre de l’année » car il le mérite bien lui aussi.
Il ne faut que quelques minutes pour couper un arbres, il faut des décennies (siècle) pour en obtenir un comme celui ci.
On ne peut pas prétendre revégétaliser une ville en coupant systématiquement les arbres de grandes tailles qui «ne permettent pas» de construire toujours plus.
La délimitation du secteur opérationnel de l’îlot Ferrié inclut des voies de service appartenant à GIS RATP, qui en a l’usage pour l’entretien et le service des trains sur le RER B, et qui ne sont pas à vendre me semble-t-il, alors pourquoi intégrer ces voies de services au projet sur les plans?
(Seule l’ancienne halle marchandise et les terrains à proximité sont à vendre).
« En l’état, nous ne pouvons pas apporter notre soutien à ce projet, qui soulève beaucoup trop de problèmes et de questions laissées sans réponse, et à propos duquel nous réclamons une plus grande transparence ».
COUREAU Jean-Michel, pour Palaiseau Terre Solidaire