Compenser, c’est renoncer.
Quand on abat des arbres, tels des tilleuls de 70 ans, on dégage des tonnes de CO2 et détruit l’écosystème qu’ils abritent.
Les remplacer par des arbres squelettiques exige des dizaines d’années pour regagner les bienfaits de ceux qui ont été coupés.
Une charte de bonnes pratiques sert la bonne conscience de décideurs qui continuent à massacrer la vie. L’objectif n’est pas zéro impact mais de faire moins mal. La politique de compensation municipale n’inversera pas la tendance à l’érosion de la biodiversité. La censure du film sur la forêt au Cinépal par la mairie est un choix politique.
L’Etat ayant peu de moyens de contrôle, nous devons associer les citoyens. Quand ils disent vouloir garder des cèdres ou des tilleuls, on ne peut pas le balayer d’un revers de main et dire que c’est impossible.